L'utilisation des médias sociaux dans la lutte contre le trafic de migrants (Fiche d'information du REM)

Cette fiche d'information du REM fournit un aperçu de l'utilisation des médias sociaux dans le cadre du trafic de migrants.

Contexte

Cette fiche d'information du REM fournit un aperçu des principaux résultats de la question ad hoc "prévenir et répondre aux défis de l'utilisation des médias sociaux dans le cadre du trafic de migrants" et du groupe de travail du REM sur "l'utilisation des médias sociaux dans le trafic de migrants et le développement de campagnes d'information à ce sujet" (organisé par la Commission européenne en juin 2016).

La fiche d'information explore comment les médias sociaux sont utilisés dans le cadre du trafic de migrants et comment ils sont utilisés par les Etats membres et d'autres parties prenantes pour prévenir et enquêter sur les activitiés de trafic.

Fiche d'information: quelques résultats

  • Les médias sociaux ont été de plus en plus utilisés au cours des dernières années par les trafiquants et les migrants (par ex., pour communiquer, pour fournir/recevoir des informations sur les routes migratoires...). Ceci s'explique par le fait que les médias sociaux sont moins coûteux, plus sûrs et plus efficace pour accroître la visibilité et atteindre un groupe plus large de migrants.
  • L'utilisation des médias sociaux a joué un rôle important dans l'augmentation du volume et de l'efficacité des activités de trafic, et elle a rendu le processus d'enquête et de poursuites de ces crimes plus difficile
  • Le Plan d'Action de l'UE contre le trafic de migrants et les Conclusions du Conseil sur le trafic de migrants du 10 mars 2016 appelent à: (i) une surveillance des contenus sur internet, (ii) une coopération plus étroite avec les fournisseurs internet et les médias sociaux, (iii) l'élaboration de contre-discours, notamment à travers les médias sociaux.
  • Des contre-discours (c'est-à-dire des campagnes d'information et de sensibilisation) véhiculés à travers les médias sociaux peuvent aider à empêcher de potentiels migrants de se lancer dans des voyages dangereux et la migration irrégulière.

  • Les activités de surveillance peuvent (i) détecter et aider au retrait de contenus liés au trafic de migrants et (ii) les contenus détectés peuvent aussi servir comme preuves au cours de procédures pénales. La majorité des Etats membres ainsi que les agences de l'UE effectuent des activités de surveillance, mais des améliorations peuvent être apportés à ces pratiques. Il existe de nombreux obstacles aux activités de surveillance (par ex., l'anonymat des utilisateurs, le cryptage, l'utilisation du dark net...). L'utilisation de contenus internet comme preuves au cours de procédures pénales reste également difficile au niveau procédural (notamment en ce qui concerne les règles de compétence).

  • Il y a un besoin de renforcer les partenariats publics-privés pour lutter contre le trafic de migrants.

Publication Date:
mer 19 oct 2016
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