A propos de cette étude:

Depuis 2003, les demandeurs d'asiles issus de la Fédération de Russie (présumés être principalement d'origine tchétchène) sont devenus l'un des plus importants groupes de demandeurs d'asile en Europe. La majorité d'entre eux entrent en Europe en transitant par la Pologne, ce qui explique aussi pourquoi ils forment un des groupes les plus fortement affectés par le Règlement de Dublin-II. Beaucoup de demandeurs d'asile tchétchène se retrouvent donc dans l'obligation de déposer leur demande d'asile dans un pays dans lequel ils n'ont pas la volonté de vivre, y compris pour des raisons concernant leur sécurité.

Le traitement des Tchétchènes à travers l'Europe varie grandement. Cependant, dans la plupart des pays européens, le taux de reconnaissance de réfugiés Tchétchènes a décliné de manière significative ces dernières années. D'autre part, les retours volontaires et les transferts de personnes dans le cadre des accords de réadmission entre l'UE et la Fédération de Russie a augmenté. Des ONG ainsi que des groupes de réfugiés tchétchènes ont d'ailleurs fait part de leurs inquiétudes concernant plusieurs cas d'extradition de Tchétchènes vers la Russie, en cause leur crainte de voir les personnes ainsi extradées torturées ou disparaître.

ECRE souligne aussi dans cette publicationla continuation de violation massive des droits de l'homme en Tchétchénie.

Cette étude est uniquement disponible en anglais.

Auteurs: ECRE - European Council on Refugees and Exiles