La publication Eurostat fournit un large éventail d'informations démographiques et socio-économiques des migrants. Les points suivants reprennent quelques conclusions clés du rapport:

• La participation au marché du travail des migrants de première génération est plus défavorable que celle des natifs et des nationaux. La différence entre les deux groupes provient principalement d'une participation considérablement plus faible des femmes migrantes au marché du travail, particulièrement celles avec au moins un enfant.
• Les taux constamment plus élevés de chômage entravent l'intégration des migrants sur le marché du travail. Des taux plus élevés de chômage sont observés tant pour les hommes que pour les femmes migrant(e)s et pour tous les niveaux d'éducation, en ce compris les plus hautes qualifications.
• L'abus potentiel des compétences et qualifications des migrants hautement qualifiés ne trouvant pas d'emploi est amplifié par le nombre élevé de migrants hautement qualifiés se trouvant dans des emplois sous leurs niveaux de qualification.
• Les migrants ont aussi un niveau de revenus plus bas et ceux de l'extérieur de l'Union européenne en particulier courent un risque significativement accru de pauvreté et d'exclusion sociale, même s'ils ont un emploi. Ce risque est plus élevé au sein de ménages avec enfants.

Plus d'informations dans le communiqué de presse du 8 décembre

Et sur le site web Eurostat