23 États membres de l'UE ont répondu à cette question ad hoc, mais les réponses de la Pologne et de l'Espagne ne sont pas disponibles pour consultation publique. Entre autres résultats, la question ad hoc montre que :

• 4 États membres ont une politique spécifique pour ce groupe vulnérable, au niveau national ou local (BE, FR, IT, NL). D'autres États membres offrent un soutien général tel que fourni à d'autres groupes (BG, CZ, EL, LV, SK, SE).

• 7 États membres (BE, BG, CZ, FR, EL, IT, SE) reconnaissent que les jeunes de ce groupe peuvent faire partie de réseaux criminels et/ou être exploités. La France mentionne beaucoup de difficultés liées à la criminalité au sein de ce groupe. La Grèce et l'Italie connaissent beaucoup de problèmes avec les mineurs non-accompagnés qui sont la proie des réseaux criminels et des trafiquants d'êtres humains.

• 9 États membres (BE, BG, CZ, EL, FR, IT, LT, NL, SE, SK) notent que ces mineurs non-accompagnés voyagent dans l'UE. Ceux qui voyagent le plus sont les Afghans (BE, BG, CZ, EL, IT, NL, SE, SK), les Syriens (BG, CZ, EL, SK), les Algériens (BE, FR, NL, SK), les Marocains ( BE, FR, NL, SK) et les Guinéens (BE, EL, IT).

• Presque tous les États membres qui enregistrent des mineurs non-accompagnés voyageant au sein de l’UE, indiquent qu'ils représentent une part relativement faible de tous les migrants enregistrés. Ces jeunes sont un groupe très vulnérable. Des problèmes de santé et des problèmes de comportement sont fréquemment observés.

La compilation des réponses des États membres de l'UE peut être consultée ci-dessus.