Sarah Smeyers (N-VA) a posé la question à Mme Maggie De Block de savoir si la Belgique est intéressée à participer à la plate-forme européenne pour le retour des mineurs non accompagnés (ERPUM).

Maggie De Block a signalé que la Suède (gestionnaire de projet), les Pays-Bas, la Norvège et le Royaume Uni sont actuellement engagés dans ERPUM et elle a souligné que le département suédois de la migration est ouvert à une participation de la Belgique. Elle a ajouté avoir demandé à l'administration de prendre les dispositions nécessaires pour permettre cette participation éventuelle. Pour la Belgique, il serait intéressant d'avoir accès à l'expertise en matière de family tracing. Les fonctionnaires de l'Office des Étrangers assumeraient la majeure partie des tâches mais en collaboration étroite avec le service des tutelles du SPF Justice et avec Fedasil.

Le projet ERPUM actuel se termine fin 2012 et le département suédois de la migration a déposé un projet de suivi ERPUM 2 auprès du Fonds européen pour le retour. Il faut à présent attendre le financement européen pour 2013.

A propos d'ERPUM

La plate-forme européenne pour le retour des mineurs non accompagnés (ERPUM) est un projet européen. Il vise à explorer de nouvelles méthodes en vue du retour des mineurs non accompagnés qui doivent retourner dans leur pays après avoir reçu une décision négative définitive eu égard à leur demande d'asile.

Le projet a démarré en janvier 2011 en raison du nombre croissant d'enfants demandant l'asile en Europe. Le contexte du projet est dans une certaine mesure basé sur le Plan d'action européen sur les mineurs non accompagnés de 2010.

ERPUM est financé par le Fond Européen pour le Retour - Actions communtaires, et le Département des Migrations suédois gère le projet.