Cette étude tire les leçons politiques et stratégiques principales suivantes:

• Les situations de déplacement forcé sont susceptibles de se prolonger et les réponses aux situations d'urgence doivent anticiper cela.
• Puisque la plupart des situations de déplacement forcé sont prolongées, les réfugiés s'en sortent mieux s'ils ont des opportunités qui accroissent leur autonomie via une participation à l'économie du pays d'accueil.
• Tant le déplacement que le retour se font de plus en plus vers des zones urbaines.
• Les situations de déplacement forcé ont souvent des impacts régionaux plus larges.
• Un retour complet et durable nécessite de lier les processus de rapatriement, réintégration, réhabilitation et reconstruction, dans un cadre global de coopération institutionnelle entre les acteurs de l'humanitaire, du développement et du secteur privé.
• Les réfugiés sont dotés d'une intention et la décision de retour est plutôt fondée sur des informations comparées relatives aux conditions et perspectives dans le pays d'accueil et d'origine.

Vous pouvez consulter l'étude (en anglais) ci-jointe et visiter le site web de la Banque mondiale.