L’étude de la KUL, réalisée sous les auspices de Fedasil, visait à évaluer l’image du retour volontaire telle que perçue par les migrants en situation irrégulière en Belgique. Elle examine dans un premier temps si le programme de retour volontaire est connu de ceux-ci, et si oui, quelle image ceux-ci en ont. Dans un deuxième temps, l’étude propose des recommandations pour améliorer la notoriété et la crédibilité du retour volontaire.

Des interviews ont été menées à Bruxelles et Anvers auprès de diverses organisations œuvrant pour les migrants (des ONG, des CPAS) et auprès des migrants eux-mêmes. Celles-ci ont révélé - entre autres - que :

• Le retour volontaire est plus connu des migrants qui ont déjà suivi une procédure d’asile en Belgique.
• Il reste encore méconnu par une bonne partie des migrants, et des points de contact comme le guichet retour de Fedasil à Bruxelles n’ont pas encore une notoriété assez grande.

Quelques recommandations ont été émises:

• augmenter l’implication positive des ONG ;
• adapter les outils de communication souvent mal interprétés ;
• assurer de manière générale une image claire et univoque du programme.

Pour répondre à ces recommandations, Fedasil a déjà pris plusieurs mesures :

• Fedasil a créé un site internet sur le retour volontaire.
• De nouvelles affiches ont été accrochées dans les diverses organisations et de nouvelles brochures sont utilisées lors des entretiens.
• Fedasil collabore de plus en plus avec les administrations locales et les ONG présentes dans les grandes villes belges, en créant notamment des points de contact pour le retour volontaire.

L'étude complète comprenant un résumé en Néerlandais et en Français est disponible sur le site de Fedasil.