La pression des migrants et des demandeurs d'asile à la frontière italienne n'est pas encore enrayée

Au cours des derniers jours plus de 300 personnes sont mortes à la suite de trois incidents différents impliquant des embarcations qui tentaient de traverser la Méditerranée à partir de l'Afrique du Nord vers l'Europe.

Après les trois incidents de la semaine dernière, le nombre total de décès dans la mer Méditerranée a augmenté de 1900 personnes selon l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). La plupart des navires qui arrivent à la frontière italienne viennent de Libye. Cependant, les Libyens ne sont pas les seuls à fuir la violence, les conflits et les persécutions dans leur pays d'origine. D'autres nationalités, comme par exemple des Érythréens, des Somaliens et des Syriens prennent aussi des risques énormes pour arriver en Europe.

L'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) exhorte l'Europe à prendre des mesures rapides et concertées pour faire face aux situations dramatiques à ses frontières, car la situation sécuritaire dans les pays d'origine, comme la Libye, s'aggrave. Le déménagement de tout le personnel de la mission d'assistance frontalière de l'UE en Libye (EUBAM) vers la Tunisie en raison de la montée des violences à Tripoli (Libye) est à cet égard exemplaire. EUBAM a été mis en place par l'Union européenne l'année dernière afin de soutenir les autorités libyennes dans l'amélioration et le développement de la sécurité aux frontières du pays.

Demain, mercredi 27 août, la commissaire aux affaires intérieures de l'UE, Cecilia Malmström, rencontrera le ministre de l'Intérieur italien, Angelino Alfano pour discuter de ce que l'UE peut faire pour soutenir l'Italie. Pour plus d'informations veuillez lire la conférence de presse donnée à cette occasion.

Date de Publication: mar 26 aoû 2014
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