Au sujet de ce rapport:

En raison de la crise dans le monde arabe, Frontex a noté au premier trimestre 2011 un afflux massif d'immigration illégale sur l'île italienne de Lampedusa. En conséquence, pour le premier trimestre depuis la parution de ces rapports, un autre Etat Membre que la Grèce, en l'occurrence l'Italie, a fait état du plus grand nombre de franchissements illégaux de la frontière de l'UE. A la frontière de la Grèce avec la Turquie, la détection des franchissements illégaux de la frontière a diminué de 60% pour un large éventail de nationalités, particulièrement pour les Afghans et les Algériens. Néanmoins, la frontière terrestre de la Grèce avec la Turquie est toujours le point qui comptabilise plus de la moitié des franchissements illégaux de la frontière à l'échelle européenne, exception faite des arrivées à Lampedusa. La Turquie demeure néanmoins la principale plaque tournante des routes migratoires, et également le principal point d'embarquement pour les tentatives d'entrée illégale dans l'UE par air. Cette partie de la frontière n'a globalement pas été affectée par les troubles en Afrique du Nord.

D'autre part, fin 2010, les ressortissants albanais se sont vus accordés la levée de l'obligation de visa pour leur voyage à destination de l'UE, avec des conséquences remarquables sur leur modus operandi de séjour illégal sur le territoire de l'UE. Par exemple, au cours du premier trimestre 2011, le nombre de ressortissants albanais détectés franchissant illégalement la frontière ou étant en séjour illégal a été bien moindre, ce qui reflète les nouvelles règles concernant les voyages de court séjour leur étant applicables. Les statistiques semblent corroborer le fait que les ressortissants albanais sont maintenant moins détectés dans les statistiques globale sur l'immigration illégale.

Auteur: Frontex