Ce mercredi 1er janvier, les Roumains et les Bulgares gagnent le droit de travailler dans les 28 États membres de l'UE. Neuf pays ont en effet levé les dernières restrictions à leur égard - l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, le Luxembourg, Malte et les Pays-Bas s'affichant comme les derniers à opérer ce changement. 19 pays n'appliquaient en fait déjà plus les mesures de transition. Le Commissaire européen à l'Emploi, aux Affaires Sociales et à l'Inclusion, László Andor, a fait un discours sur la fin des restrictions à la libre circulation des travailleurs bulgares et roumains.

Le changement a suscité des inquiétudes quant à une possible immigration de masse, particulièrement en Grande-Bretagne et en Allemagne où des mesures ont été adoptées pour éviter que les nouveaux venus tombent à charge du système de sécurité sociale. En Belgique, le sujet a été soulevé à la Chambre des Représentants le 21 janvier 2014 (p.9). A cette occasion, Maggie De Block a souligné que l'incidence exacte de cette situation n'apparaîtra que dans les prochains mois. Elle a en outre insisté sur le fait que le SPP Intégration sociale et l'Office des étrangers échangent des données concernant des citoyens qui bénéficient du revenu d'intégration et qui constituent une charge déraisonnable pour le système d’assistance sociale. L'Office des étrangers coopère aussi avec l'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants dans le cadre de la lutte contre les faux indépendants. Enfin, cette année marque également le début d’un échange de données entre l’Office des Étrangers et l’Office National de l’Emploi.