Question Ad Hoc sur les drogues dans les centres de rétention

Début 2023, une réunion de coordination des directeurs des centres fermés belges a eu lieu. Lors de cette rencontre, ils ont exprimé leur inquiétude face à l'augmentation importante du trafic de drogues à l'intérieur de leurs centres. C'est pourquoi il a été demandé au REM Belgique de lancer une question ad hoc afin de recueillir des informations sur la manière dont cette question est traitée dans les autres États membres.  

Pas moins de 22 États membres ont répondu à cette question. Veuillez trouver ci-dessous quelques-uns des résultats :

  • En Allemagne, plus de la moitié des résidents d'un centre de rétention ont un problème de drogue. Ils sont par exemple accros à l'héroïne, à la cocaïne THC, à la prégabaline et aux benzodiazépines. Mais grâce aux contrôles stricts, il n'y a pas de problèmes de trafic de drogue dans les centres.
     
  • Aux Pays-Bas, c'est une infraction pénale, depuis le 1er novembre 2019, d'introduire certains objets dans des centres de rétention, des prisons et des établissements psychiatriques. Les personnes qui apportent des objets interdits dans le centre de rétention peuvent être punies, en vertu de cette disposition, d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à six mois ou d'une amende de troisième catégorie.
     
  • En Finlande, lorsqu'il y a des raisons de soupçonner que plusieurs détenus sont en possession de stupéfiants, une inspection spéciale à plus grande échelle peut être effectuée dans l'ensemble de l'unité. Dans ces situations, les unités de rétention peuvent demander l'assistance d'autres autorités. Cela signifie généralement l'utilisation de chiens renifleurs, par exemple des services de police, des douanes et des gardes-frontières. Selon les autorités finlandaises, cette possibilité a été très utile.

Pour des informations détaillées, veuillez lire la compilation des réponses ci-dessus.

Publication Date:
jeu 16 mar 2023
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