Au sujet de cette étude:

Bien que la Belgique considère principalement les visas comme un instrument de politique migratoire (et moins comme un outil pour promouvoir les relations extérieures), les visas, en soi, constituent une part marginale dans les discussions sur la politique belge d'immigration. Depuis le coup d'arrêt porté à la politique d'immigration en 1974, l'emphase est surtout mise sur la façon de gérer les flux migratoires (légaux et illégaux), et moins sur l'encouragement d'une migration économique où les visas peuvent cependant jouer un rôle important.

Bien que nous puissions affirmer que les visas ne peuvent à eux seuls résoudre toutes les questions migratoires, ils consituent néanmoins un outil essentiel de ces politiques, rendant possible la promotion de la migration légale et la lutte contre l'immigration illégale, ces deux aspects pouvant être présents simultanément sans pour autant produire des effets contradictoires, bien au contraire.

En ce sens, le visa D (Regroupement familial et étudiants), où tous les termes et conditions de résidence sont examinées à l'avance, combiné à des conditions de résidence relativement flexibles, offre les bénéfices des deux approches de promotion et de prévention.

En vue d'une politique équilibrée en matière de visa, il semble dès lors possible, et même recommandable , de ne pas dresser des mesures préventives qui décourageraient déraisonnablement les migrants de bonne foi. Il y a cependant une augmentation des discussions à ce sujet au niveau européen, ainsi que démontré par les exemples de VIS et ESTA.

Auteur: Geert Tiri, SPF Intérieur - Office des Etrangers - Service des Relations Internationales

Ce rapport est disponible en anglais uniquement.