Le rapport conclut notamment que :

• De nombreuses nouvelles technologies sont actuellement utilisées dans divers processus des systèmes européens de migration et d’asile. Certaines de ces technologies sont déjà utilisées, certaines sont à l’essai ou en construction, et d’autres ont été mises en œuvre, mais ont été abandonnées pour diverses raisons.
   
• Les nouvelles technologies ont diverses utilisations. En particulier, le rapport examine en détail l’utilisation d’outils de prévision, les systèmes d’évaluation et de triage des risques, le traitement des demandes de court ou long séjour et de citoyenneté, la vérification des documents, la reconnaissance de la parole et du dialecte, la répartition des avantages sociaux, les outils de correspondance, l'extraction de données du téléphone mobile et la surveillance électronique, dans toute l’Europe.
   
• L’automatisation des processus décisionnels peut aider certains demandeurs, mais si elle n’est pas conçue de façon inclusive, elle peut désavantager d’autres qui pourraient avoir de la difficulté à y accéder.  Elles peuvent également entraîner des résultats discriminatoires en raison de leur conception, de leur mise en œuvre ou de l’existence de « boucles de rétroaction ».
   
• Il est essentiel d’examiner dans quelle mesure les décideurs reçoivent une formation, s’ils reçoivent une formation sur les limites de ces technologies et quel est leur impact sur le comportement des bureaucrates et la prise de décisions finales.
   
• Il faut mener une enquête continue sur l’utilisation des algorithmes et surveiller de façon indépendante les processus de collecte de données probantes et de prise de décisions des bureaucraties, ainsi que leurs répercussions sur les résultats.
   
• Il n’est pas possible de mesurer dans quelle mesure chaque technologie est utilisée dans les États européens en raison du manque de transparence complète dans ce domaine.
   
• Bon nombre de ces technologies sont conçues pour profiter aux autorités de l’État. Les intérêts et les voix des migrants (demandeurs d’asile et réfugiés) n’ont généralement pas été inclus dans la conception et la décision d’en employer un grand nombre.

Pour de plus amples informations, veuillez lire le rapport complet (en anglais) ci-dessus.