La Belgique est un pays de transit pour les migrants vietnamiens qui tentent d'atteindre le Royaume-Uni de manière irrégulière. Les Vietnamiens reçoivent de fausses promesses sur le travail et la prospérité, mais finissent par se retrouver dans des situations d'exploitation particulièrement pénibles. L'année dernière, le Centre fédéral Migration Myria a accordé une grande attention à ce problème dans son rapport annuel.

La Belgique et le Vietnam travaillent déjà ensemble pour lutter contre le trafic d'êtres humains et empêcher les victimes de tomber dans des pièges. L'année dernière, les deux pays se sont mis d'accord sur un plan d'action. Dans ce contexte, divers échanges ont eu lieu entre les services de migration, les projets d'accueil des victimes, mais aussi la police et la justice. Nicole de Moor et ses collègues vietnamiens souhaitent encore renforcer cette coopération.

L'année dernière, 17 Vietnamiens en séjour irrégulier sont rentrés au Vietnam et Nicole de Moor veut augmenter ce nombre. De Moor a convenu avec ses collègues vietnamiens que l'Office des étrangers fournirait les empreintes digitales numériques des Vietnamiens, pour permettre une identification plus rapide. Cette identification est cruciale pour pouvoir à terme renvoyer les personnes vers leur pays d'origine. En outre, il a été convenu que la Belgique soutiendrait le service d'immigration vietnamien par une formation, notamment pour détecter les faux documents de voyage.

Pour plus d'informations, veuillez lire ce communiqué de presse (en néerlandais).