En 2018, la police a trouvé près de 13.000 transmigrants (12.848) sur le territoire belge, mais ce nombre a chuté de 90% ces dernières années, pour atteindre 1.065 en 2022, selon les chiffres du début de cette année du gouverneur de Flandre occidentale Carl Decaluwé

Selon le ministre Van Quickenborne, cela est dû à de nombreuses actions policières, à une vaste coopération internationale contre le trafic d'êtres humains, à la lecture des données des smartphones confisqués par l'équipe TransIT de la Police judiciaire fédérale (FGP) et à des sanctions sévères à l'encontre des passeurs.

En Flandre occidentale, la baisse est conforme à la tendance nationale. Dans et autour du port de Zeebrugge, la police maritime a intercepté 3.926 transmigrants en 2018, alors qu'ils étaient 404 en 2022. À Ostende, 196 transmigrants ont été interceptés en 2018 et 30 en 2022. Dans la zone de police Westkust (La Panne, Coxyde, Nieuport ), le nombre a également fortement diminué, passant de 156 en 2018 à 22 en 2022. À Blankenberge, il y a eu 210 interceptions en 2018 et 8 en 2022.

Des contrôles approfondis et la vérification des conteneurs dans le port s'avèrent utiles. Des sanctions sévères, comme celles résultant de la terrible tragédie d'Essex en 2019, où 39 personnes ont perdu la vie, ont également un effet dissuasif sur les passeurs. Le chef de file a été condamné à 15 ans de prison, comme l'a indiqué le parquet fédéral.

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