Tendances dans le choix du conjoint des migrants de première et de seconde génération en Belgique
L'objectif de ce document de travail consiste à cartographier les types de choix conjugaux des personnes ayant un passé migratoire, en mettant l'accent sur les populations d'origine turque et marrocaine.
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Le document de travail souligne, notamment, les conclusions suivantes:
- Pour le choix de leur conjoint, les migrants s'orientent majoritairement vers des personnes de même origine et choisissent surtout des conjoints qui résident encore dans le pays d'origine (48.5% de toutes les unions de personnes ayant un passé migratoire en Belgique).
- La popularité globale des unions avec migration du conjoint diminue un peu chez les migrants en Belgique, principalement en raison du changement radical d'orientation chez les migrants de deuxième génération d'origine turque ou marocaine. Si cette tendance se confirme, dans quelques années, une large majorité des migrants de seconde génération provenant de ces deux pays optera pour des unions locales et homogames.
- Néanmoins, depuis 2011, le gouvernement exerce un contrôle beaucoup plus net sur la migration des conjoints, poussant de nombreux migrants (et de Belges sans passé migratoire) à revoir leurs choix conjugaux.
Auteurs:
Frank Caestecker (HoGand - Sciences administratives et gestion publique, HABE)
John Lievens (UGand - Départment de Sociologie, CUDOS)
Bart Van de Putte (UGand - Départment de Sociologie, HeDeRa)
Koen Van der Bracht (UGand - Départment de Sociologie, HeDeRa)