Commandée par la Direction norvégienne de l'Immigration (UDI) et la Direction norvégienne de la Santé, cette étude se concentre sur la réalisation du droit à la réhabilitation et à la réintégration sociale des enfants demandeurs d'asile qui ont été victimes de, participé à ou été témoins d'actes de guerre.

Le rapport décrit les bonnes pratiques en matière de soutien psychosocial au Danemark, en Suède et au Luxembourg et présente les enseignements tirés des programmes de réhabilitation et de réinsertion pour les enfants touchés par la guerre entrepris par les organisations internationales (Save the Children, l'UNICEF, le HCR et la Croix-Rouge).

Le rapport fait valoir que les interventions visant la réhabilitation et les mesures de réintégration sociale doivent prendre en compte à la fois des facteurs de protection et les facteurs de risque. Les facteurs de protection incluent par exemple des activités structurées au sein d'enceintes telles que l'école et la maternelle, un hébergement bien établi et stable, la participation à des activités récréatives régulières, des parents compréhensifs et émotionnellement disponibles, des adultes soutenants en dehors des membres de famille et des proches, notamment par l'établissement de nouveaux réseaux sociaux avec des enfants originaires du pays d'accueil. Une prise en charge thérapeutique appropriée, ouverte sur une approche mutliculturelle, doit être fournie à ces enfants ou ces parents, qui sont traumatisés ou souffrent d'autres types de problèmes de santé mentale liés à des expériences de guerre.

Le rapport présente des recommandations aux autorités sur la façon d'améliorer l'identification, la réhabilitation et la réintégration sociale des enfants demandeurs d'asile touchés par la guerre.

L'étude n'est disponible qu'en anglais.