Cette publication souligne entre autres les points suivants :

• Dans la plupart des pays et la plupart des indicateurs, les immigrés – en particulier ceux nés hors de l'UE – et leurs enfants sont à la traîne par rapport aux personnes nées dans le pays et à leurs pairs dont les parents sont nés dans le pays.
   
• Des progrès substantiels ont été réalisés au cours de la dernière décennie, en particulier dans l'intégration des immigrés sur le marché du travail, malgré le déclin disproportionné au début de la crise du COVID-19, suivi d'une reprise rapide aux niveaux d'avant 2020. Cette amélioration est attribuable à une combinaison de facteurs tels que de meilleures politiques d'intégration, des conditions du marché du travail plus favorables qu'il y a dix ans et des niveaux d'éducation plus élevés des nouveaux arrivants. On note également une certaine amélioration de la maîtrise de la langue du pays d'accueil des nouveaux arrivants en Europe et aux États-Unis.
   
• Cependant, les immigrés n'ont généralement pas rattrapé les personnes nées dans le pays. Plus d'un tiers des personnes nées à l'étranger dans l'UE n'ont pas atteint des niveaux supérieurs à l'enseignement primaire, soit près du double de la proportion enregistrée parmi les personnes nées dans le pays. De plus, les immigrants peinent à trouver un emploi où ils utilisent pleinement leurs compétences.
   
• Environ un jeune sur quatre de moins de 35 ans est né à l'étranger ou a des parents nés à l'étranger. Les résultats des enfants nés d'immigrants dans le pays et âgés de 15 à 34 ans suivent des tendances similaires à ceux des adultes nés à l'étranger.
   
• Dans les pays de l'UE, la perception publique des migrants et de leur contribution à la société est souvent en contradiction avec les données disponibles. Par exemple, bien qu'il y ait eu une augmentation de la proportion de personnes très instruites parmi les migrants hors UE, cela n'a pas été perçu comme tel dans la plupart des pays.

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