La campagne, coordonnée par le Gams et financée par l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes, fournit des informations sur deux centres de référence : le CHU Saint-Pierre (le centre CeMAViE) et UZGent (Vrouwenkliniek). Les centres offrent une approche holistique et proposent aux femmes et aux filles qui ont subi des mutilations génitales, un soutien médical, psychologique, sexologique et chirurgical, qui est entièrement remboursé par la caisse d’assurance maladie.

Vous trouverez ici plus d'informations (en anglais) sur cette campagne.  

Au niveau de l'UE

Chaque année, au moins 20.000 femmes et filles viennent en Europe en provenance de pays à risque de MGF en tant que demandeurs d’asile. Le 8 mars 2022, la Commission a présenté une nouvelle proposition pour prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique et adoptera une recommandation spécifique sur la prévention des pratiques préjudiciables, y compris les MGF en 2023. Cela comprendrait un soutien et une protection supplémentaires et spécialisés pour Les victimes.

Vous trouverez ici plus d'informations (en anglais) sur l'appel de la Commission de l'UE à mettre fin aux MGF. 

Au niveau international:

Les Nations Unies s’efforcent d’éradiquer complètement les mutilations génitales féminines d’ici 2030, notamment dans le cadre du Programme conjoint UNFPA-UNICEF de lutte contre les mutilations génitales féminines.  En décembre 2022, les gouvernements de la Belgique, de l’Allemagne et de la Suède ont promis de nouveaux financements pour le programme conjoint susmentionné. Un montant supplémentaire de 23,1 millions de dollars provenant des pays donateurs aidera à empêcher des milliers de femmes et de filles de subir des mutilations génitales féminines dans les années à venir.

Vous trouverez ici plus d'informations (en anglais) sur l'appel des NU à mettre fin aux MGF d'ici à 2030.