Au moins 8 565 personnes sont mortes sur les routes migratoires dans le monde en 2023, selon l'OIM

Selon les données recueillies par le Projet Migrants Disparus de l'OIM, 2023, avec au moins 8 565 décès et disparitions, est l'année la plus meurtrière depuis le lancement du projet en 2014. L'OIM souligne le besoin urgent d'agir pour éviter de nouvelles pertes de vies.

 

Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui, l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) souligne entre autres que:

  • Le bilan des morts en 2023 représente une augmentation tragique de 20 % par rapport à 2022.
     
  • Un peu plus de la moitié des décès sont dus à des noyades, 9 % sont dus à des accidents de voiture et 7 % à des violences.
     
  • La traversée de la Méditerranée reste la route la plus meurtrière jamais enregistrée pour les migrants, avec au moins 3 129 morts et disparitions.
     
  • Un nombre sans précédent de décès de migrants a été enregistré en Afrique (1 866) et en Asie (2 138). En Afrique, la plupart de ces décès se sont produits dans le désert du Sahara et sur la route maritime menant aux îles Canaries. En Asie, des centaines de décès de réfugiés afghans et rohingyas fuyant leur pays d’origine ont été enregistrés l’année dernière.

En 2024, dix ans après la création du Projet Migrants Disparus, le projet a documenté plus de 63 000 cas dans le monde. On estime cependant que le chiffre réel est beaucoup plus élevé en raison des difficultés liées à la collecte de données.

Pour plus d’informations, veuillez lire (en anglais) le communiqué de presse de l’OIM.

Date de Publication: mer 06 mar 2024
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